Louis Salle

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Louis Salle
Fonctions
Adjoint au maire
Nîmes
-
Membre (d)
Comité départemental de libération du Gard (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
L'Écho du Grand Orient (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Louis Salle (1891-1971) est un résistant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Nîmes en 1891[1], Paul Louis Salle est officier pendant la Première Guerre mondiale, avant de s’établir comme libraire[2]. Sa boutique est un lieu de rencontre des intellectuels et étudiants nîmois[2]. Membre de la Section française de l’Internationale ouvrière comme son fils Jean, il appartient aussi à une loge maçonnique[2].

Démobilisé en , il rassemble autour de lui un groupe d’étudiants, lycéens et sympathisants socialistes qui refusent la défaite[2]. Ne cachant pas ses opinions, il est repéré par la police et fiché comme « sympathisant gaulliste », mais échappe à une arrestation[2]. Avec notamment René Vaïsse et Marius Cournier, il installe le dans le Gard une antenne du Comité d’action socialiste[2]. Il prend part à la loge clandestine Liberté autour d’Edmond Brunel[2]. Dès le début de 1942, il diffuse la propagande de Combat[2]. Il devient un des responsables nîmois des Mouvements unis de la Résistance, et accueille à ce titre les responsables nationaux au début de 1944[2].

Il devient en membre du comité départemental de libération[2]. Selon Pierre Mazier, il se fait remarquer par son « réalisme », aspirant à revenir au plus vite aux « formes classiques de la démocratie »[2]. Il devient en 1945 membre de la délégation spéciale de Nîmes présidée par Georges Bruguier[2]. Il est ensuite adjoint au maire chargé des Travaux publics puis de l’Instruction publique de 1947 à 1959[2].

Il est juste après la guerre vénérable de la loge L'Écho du Grand Orient[3]. Dès 1945 cependant, il démissionne du Grand Orient de France après une candidature avortée au conseil de l'Ordre[4].

En 1959, il se retire à Saint-Bonnet-du-Gard, où il redevient adjoint au maire[2]. Il y meurt en 1971[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance à Nîmes, n° 1135, vue 197/270, avec mention marginale du décès à Saint-Bonnet-du-Gard en 1971.]
  2. a b c d e f g h i j k l m n et o Sugier 2009.
  3. Jean-Marie Mercier et Thierry Zarcone, Les Francs-Maçons du pays de Daudet, Aix-en-Provence, Edisud, 2004, p. 132 (ISBN 2-7449-0478-3).
  4. Mercier et Zarcone 2004, p. 175, n. 69.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fabrice Sugier, « Salle Louis dit Sabatier (1891-1971) », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.